Méfions nous des enfants (et des mignons chatons)

Non, la vie de cet enfant ne dépend pas de vos partages sur Facebook

Certains sont prêts à tout pour collecter commentaires, partages et likes sur leur profil Facebook. Et beaucoup de naïfs partagent sans vérifier. Posez-vous des questions et informez-vous avant de partager, c’est trop facile de cliquer sur « Partager » sans réfléchir !

Ceci est valable pour toutes les informations que l’on trouve sur Internet : ne croyez pas tout ce que vous voyez, et vérifiez la véracité de l’information proposée ! Dans 75%, l’information sur Facebook est un poisson d’avril permanent …

La publication ci-dessus est une illustration de fausse nouvelle faisant appel au penchant larmoyant du public.

Comment repérer les fausses nouvelles ?

Vérifier l’auteur

Une recherche sur le nom « Maite Delgado » permet de repérer que le compte qui publie la nouvelle n’est pas tenu par une personne, encore moins miss Venezuela 2011, mais une improbable « équipe communautaire d’information » dont le fil d’actualité est un débordement d’immondices.

Faire une recherche

Par exemple sur la phrase qui accompagne l’image. Ici une recherche Google sur le phrase complète « Elle reçoit un dollar chaque fois que cette photo est partagée. L’argent va vers sa greffe de rein. »

Dans les résultats on trouve une chronique radio qui démonte la fausse information : extrait de l’émission « le vrai du faux » sur France Info.

Consulter un site spécialisé

Le site le plus ancien et le plus connu est « hoaxbuster » il contient beaucoup d’informations sur les dangers d’internet.

Le journal « Le Monde » a ouvert depuis quelques temps une rubrique « Les décodeurs » qui analyse la fiabilité des sources sur internet.

Mais surtout ne vous laissez pas tromper par les sites parodiques qui produisent volontairement des informations « fausses », comme le Gorafi ou Nordpresse.